• Le lymphome est le cinquième cancer le plus répandu au Canada et la sixième cause la plus fréquente de décès par cancer.
  • Les lymphomes sont divisés en deux catégories : les lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens. Les lymphomes non hodgkiniens incluent les néoplasmes à cellules B et les néoplasmes à cellules T.
  • Les manifestations cliniques comprennent les adénopathies périphériques et/ou les symptômes constitutionnels comme la perte de poids et la fièvre. La présence de ganglions d’une texture ferme et caoutchouteuse, d’une texture indurée et/ou de ganglions lymphatiques d’un diamètre de > 2 cm peut suggérer la présence d’un lymphome.
  • Les lymphomes sont classés selon l’ampleur de la propagation de la maladie (stades I à IV) et selon l’absence ou la présence de symptômes constitutionnels (A ou B). De plus, les lymphomes sont classés comme étant de grade faible, de grade intermédiaire ou de grade élevé selon les caractéristiques révélés par une biopsie des ganglions lymphatiques.
  • Les lymphomes indolents progressent lentement et les « symptômes B » sont rarement présents. Les lymphomes agressifs sont caractérisés par une évolution plus rapide et les « symptômes B » sont probablement présents.
  • Le diagnostic d’un lymphome est confirmé par une biopsie des ganglions lymphatiques, mais une évaluation approfondie – impliquant un examen physique complet, des examens de laboratoire et des examens d’imagerie – est nécessaire pour une stadification précise et une évaluation du pronostic.
  • Les objectifs du traitement incluent la guérison, si possible. Si la guérison n’est pas possible, le traitement vise l’atteinte et la prolongation de la rémission, la minimisation de la propagation de la maladie, la gestion des symptômes et l’amélioration de la qualité des patients.
  • Lors la phase active du traitement, l’équipe de soins primaires jouent un rôle important dans l’évaluation et la gestion des symptômes courants, la gestion efficace de la douleur, la gestion de maladies intercurrentes et chroniques,  tout en offrant un soutien éducatif et émotionnel. Au cours du suivi à long terme, les fournisseurs de soins primaires peuvent déceler une rechute ou l’apparition d’une deuxième tumeur et gérer les complications à long terme et les complications tardives.