On le dit et le redit. L’alimentation et l’exercice sont importants. Des études suggèrent qu’il en est de même pour les patients atteints du cancer. Oren Cheifetz est spécialiste clinique en oncologie au Hamilton Health Sciences, un hôpital de l’Ontario

L’alimentation, l’exercice, et le plan de traitement du cancer

On le dit et le redit. L’alimentation et l’exercice sont importants. Des études suggèrent qu’il en est de même pour les patients atteints du cancer.

Oren Cheifetz est spécialiste clinique en oncologie au Hamilton Health Sciences, un hôpital de l’Ontario. Il est aussi à la tête de CanWell, un programme d’exercice grâce auquel les cancéreux peuvent bénéficier d’un suivi informatif à tous les stades de la maladie.

Cheifetz croit que l’exercice devrait être considéré comme une forme de traitement en soi, qui fonctionnerait en complémentarité avec les programmes de traitement traditionnels prescrits par le docteur.

« Il existe des preuves tangibles qui démontrent que l’exercice contribue à améliorer la qualité de vie et du sommeil des patients atteints de divers types de cancers, et à réduire la douleur. Sans compter que l’exercice accroît la force et l’endurance », dit Cheifetz.

Une étude américaine publiée en 2012 dans le journal du National Cancer Institute révèle que l’exercice augmente le taux de survie des patients atteints du cancer du côlon et du cancer du sein.

Bien qu’il y ait de plus en plus de preuves tangibles des effets bénéfiques de l’exercice dans le cas de certains cancers, il n’y a pas de recherches concluantes en ce qui a trait aux cancers du sang (leucémies) tels que le lymphome.

Ceci est dû, en partie, à la complexité de la maladie, et au fait que ce type de cancer fait l’objet de moins de recherche que le cancer du sein, par exemple.

Cheifetz recommande toutefois de faire de l’exercice à tous les cancéreux dont la condition est stable, peu importe le diagnostic reçu.

« Selon moi, l’exercice devrait constituer un aspect concret dans les soins aux personnes atteintes de tout type de cancer, incluant les leucémies », affirme-t-il.  


 

La thérapie par l’alimentation

Les aliments consommés peuvent avoir un impact positif pour les patients.

Rosie Schwartz, nutritionniste, affirme que le fait de bien manger peut contribuer au maintien du système immunitaire et du bien-être du patient durant les traitements.

« Les recherches démontrent que la nutrition a un impact considérable sur l’état de santé d’une personne, dit-elle. Des milliers de composés contenus dans les aliments végétaux aident à combattre la maladie ».

Les aliments appartenant à la famille des brassicacées, ou des crucifères, sont d’excellents anticancéreux. La roquette, le chou-fleur et le chou font tous partie de cette famille.

« La consommation de ces aliments peut non seulement contribuer au maintien de l’état de santé d’une personne, mais elle peut en fait détruire les cellules cancéreuses », explique Schwartz.

« Ce processus de destruction de la cellule cancéreuse causée par des composés provenant d’aliments entiers est appelé apoptose », poursuit-elle.

Schwatrz est toutefois consciente qu’un changement de régime alimentaire ne peut remplacer les plans de traitement traditionnels.

« Il est essentiel d’éviter que l’alimentation ou les médecines douces ne viennent contredire les recommandations du médecin ».

admin

About admin