Les aidants ne sont pas seuls

Il est tout à fait normal que vous vous sentiez coupable d’avoir des préoccupations et des soucis de votre côté alors que votre partenaire, ami ou parent doit vivre avec un lymphome. Mais il n’y a aucune raison que vous éprouviez de la culpabilité. Il est également très courant de se sentir isolé et seul lorsque l’on se concentre sur les soins à prodiguer à une personne malade, surtout si l’on ne peut pas conserver le réseau social que l’on avait avant que son partenaire, ami ou parent devienne malade. Souvenez-vous que vous n’êtes pas seul. Il existe de nombreuses sources de soutien pour les aidants. L’équipe de soins du patient et même votre médecin de famille pourront vous conseiller. Il existe également de nombreuses organisations et de nombreux groupes de soutien, tant au niveau local que national, pouvant apporter une aide pratique et émotionnelle. Vous pouvez même partager votre histoire et lire celle de patients atteints d’un lymphome et de leurs aidants sur ce site Web.

S’occuper de soi est important

De nombreux aidants consacrent tellement de temps et d’efforts pour répondre aux besoins de la personne atteinte d’un lymphome, qu’ils négligent de s’occuper correctement d’eux-mêmes. Parfois, les aidants peuvent aussi se sentir coupables de prendre du temps pour eux, comme s’ils laissaient tomber leurs amis, parents ou partenaires. Il est important que vous vous souveniez qu’il n’y a aucune raison de vous sentir coupable de vous occuper de votre propre santé. Il n’est humainement pas possible d’apporter les meilleurs soins à quelqu’un si vous-même êtes physiquement ou émotivement épuisé.

Si vous ne vous sentez pas bien, allez voir le médecin, même s’il peut être tentant de considérer votre propre maladie comme si elle était moins importante. Et veillez à manger correctement et à dormir suffisamment. Passez également du temps avec d’autres personnes que celle dont vous prenez soin. Sortez chaque jour pour faire une pause, en allant magasiner, en allant vous promener, en lisant un livre ou en continuant votre passe-temps ou les cours auxquels vous êtes inscrits.

Ne pensez pas que vous devez tout faire vous-même pour votre partenaire, parent ou ami. Si vous estimez avoir besoin d’aide, n’hésitez pas à le dire. Souvenez-vous que d’autres amis ou membres de la famille sont peut-être trop timides pour se proposer et qu’ils attendent simplement que vous le leur demandiez. Accepter l’aide d’amis ou de la famille peut vous être très bénéfique. Par exemple, vous pouvez essayer de faire en sorte qu’un autre ami ou un autre membre de la famille du patient vous « remplace » de temps en temps. Vous aurez ainsi du temps pour vous-même, ou pour un congé bien mérité.