Fatigue post-cancer

La fatigue accompagne souvent le cancer. La fatigue des patients atteints d’un cancer peut être due à un certain nombre de choses comprenant les traitements, les médicaments, l’état de santé, les facteurs émotifs et le surmenage.

La fatigue qui persiste après un cancer qui est en rémission et après que votre médecin ou équipe médicale a écarté d’autres causes de fatigue pouvant être traitées est appelée la fatigue post-cancer. Vous ne devez jamais supposer que vous souffrez d’une fatigue post-cancer; il est important de confirmer que cette fatigue n’est pas le résultat d’une faible numération globulaire ni d’autres causes. Il est important que vous communiquiez en toute franchise et régulièrement avec votre médecin, afin de vous assurer qu’une fatigue qui peut être traitée est correctement diagnostiquée ou écartée, avant de rechercher des moyens de faire face à la fatigue post-cancer.

La communauté médicale n’a pas déterminé précisément la ou les causes de la fatigue post-cancer, mais pense qu’elle peut être due à des modifications physiques de l’organisme et/ou de cellules de l’organisme. La fatigue étant difficile à définir, ses causes sont également difficiles à déterminer.

La fatigue a une incidence sur la vie quotidienne des survivants. Alors que mentalement vous vous attendez à reprendre une vie normale, votre corps a changé et peut ne pas être capable de trouver l’énergie qu’il s’attendait à avoir. Bien que la tête veuille retrouver des horaires de vie normale, comme le sommeil et le travail, le corps renvoie des signaux indiquant que des choses ont changé et que l’énergie n’est pas là quand vous en avez besoin. De nombreuses personnes ayant connu cette fatigue décrivent cette situation comme le fait d’avoir une quantité d’énergie entreposée, qui ne peut pas être rapidement réapprovisionnée; quand vous avez utilisé votre énergie quotidienne, elle a disparu et vous ne disposez pas d’autres ressources dans lesquelles puiser.

Certains patients et médecins suggèrent que le mieux à faire reste à établir « ce qui est maintenant normal pour vous »; une routine avec laquelle vous pouvez vivre et vous adapter à votre nouveau niveau d’énergie.

Peur de la récidive

La peur de la récidive peut commencer pendant le traitement et durer longtemps pendant la rémission. La question à laquelle on ne peut répondre, « pourquoi moi? », est permanente et demeure obscure avec la peur de la réapparition de la maladie. Ces peurs sont normales, elles peuvent être contrôlées et elles vont diminuer avec le temps. Le lymphome est facilement traitable sous diverses formes, et de nouveaux traitements innovants prolongent les rémissions. Dès que vous aurez recueilli tous les faits médicaux, vous pourrez commencer à élaborer votre propre méthode pour surmonter l’épreuve. De nombreux patients trouvent que s’ouvrir aux amis et à la famille, embrasser ses croyances et essayer diverses techniques de visualisation et de relaxation peuvent les aider. De la même façon qu’il est important d’avoir un système de soutien par les aidants lorsque l’on reçoit un traitement, il est important d’avoir un système de soutien pour vous aider pendant une rémission. Ouvrez-vous aux personnes autour de vous, y compris vos amis, votre famille et vos collègues. N’oubliez pas que des professionnels de la santé sont également là pour vous aider. Comme personne n’a mis en doute votre diagnostic, personne ne doit mettre en doute vos sentiments de crainte que le cancer récidive.

Vous ne savez pas ce qu’il faut faire après une récidive? Consultez régulièrement la section Nouvelles et Médias pour de nouvelles informations sur les dernières avancées en matière de traitement.

Qu’est-ce que la rémission?

La rémission est une période pendant laquelle le cancer répond au traitement, ou est considéré sous contrôle parce que le cancer actif ne peut pas être détecté chez un patient. Les médecins évaluent si le cancer est en rémission ou comment il répond au traitement, en se fondant sur les antécédents du patient, un examen physique et quelques tests radiologiques qui peuvent comprendre une tomodensitométrie, une scintigraphie au gallium ou une TEP (tomographie par émission de positons). Sept phrases différentes servent normalement à décrire le degré de rémission ou la réponse au traitement.

Guérison : Lorsque tous les signes de la maladie ont disparu et qu’aucun cancer ne peut être détecté. Lorsqu’il n’y a aucune preuve de réapparition du cancer après une longue période (en général, cinq ans ou plus), les médecins peuvent commencer à utiliser le mot « guérison », qui correspond à une rémission maintenue sur une longue période. Une bonne partie des types agressifs de lymphome peuvent guérir, mais les variétés indolentes peuvent réapparaître, même après une période de rémission de nombreuses années.

Rémission complète : Elle signifie que tous les signes du cancer ont disparu, et qu’aucun signe de cancer ne peut être détecté à l’aide des méthodes actuelles de test. Parfois, vous entendrez également l’expression « absence de preuve de maladie » ou NED (no evidence of disease).

Rémission partielle : Elle signifie que toutes les tumeurs ont diminué de 50 % ou plus.

Amélioration : Les tumeurs ont diminué, mais de moins de 50 %.

Maladie stable : Le lymphome n’a pas changé.

Maladie évolutive : Cancer en train de croître, de se propager ou de s’aggraver.

Réfractaire : Le cancer ne répond plus au traitement en cours.