Un traitement prometteur pour les patients atteints des lymphomes non hodgkiniens indolents (LNHi), la bendamustine, n’a pas été reconnu pour sa valeur thérapeutique au Québec par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS),

Montréal, le 3 juillet 2013 – Un traitement prometteur pour les patients atteints des lymphomes non hodgkiniens indolents (LNHi), la bendamustine, n’a pas été reconnu pour sa valeur thérapeutique au Québec par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), responsable des évaluations relatives au remboursement des médicaments au Québec. Ce dernier a également recommandé de ne pas inscrire la bendamustine dans la Liste des médicamentsÉtablissements, une inscription qui aurait avalisé son utilisation en établissements de santé.

La recommandation de l’INESSS va à l’encontre des plus récentes évidences cliniques et des standards de pratiques médicales acceptées en Europe, aux États-Unis et dans la majorité des provinces canadiennes, sauf au Québec.

« Cette décision peut avoir un impact majeur pour les patients québécois puisque la bendamustine, combinée avec le rituximab, est le seul nouveau traitement depuis l’arrivée d’un traitement au rituxmab à avoir démontré une amélioration cliniquement significative pour les patients atteints d’un lymphome non hodgkinien indolent », affirme le Dr Pierre Laneuville, hématologue à l’Hôpital Royal Victoria. « La survie sans progression des patients, ayant reçu la bendamustine combinée avec le rituximab, passe de 31.2 mois à 69.5 mois (presque 6 ans). En effet, son efficacité est supérieure avec moins de toxicité, ce qui se répercute par moins d’effets secondaires et une meilleure tolérance pour les patients. Finalement, la bendamustine combinée avec le rituximab représente une alternative de traitement coût-effice ».

Madame Tracey-Ann Curtis, directrice régionale du Québec pour Lymphome Canada, estime que l’INESSS devrait réviser sa position de ne pas recommander la bendamustine pour le traitement du lymphome non hodgkinien indolent au Québec, s’appuyant sur une demande formulée par le Dr Pierre Laneuville, appuyée par une trentaine d’hémato-oncologues québécois.

« L’arrivée de la bendamustine se veut un espoir pour les patients atteints d’un LNHi d’avoir 3 ans de plus en rémission complète sans avoir besoin d’autres traitements comparativement aux thérapies existantes. Avoir accès à un nouveau traitement comme la bendamustine offre une nouvelle option aux médecins, et l’espoir d’une plus longue rémission pour les patients » affirme Madame Curtis. « Les Québécois ont droit aux mêmes chances que tous les autres Canadiens dans leur lutte contre le cancer ».

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Source : Lymphome Canada

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