Autoplaidoyer

Tous les patients sont habilités à contrôler leurs propres soins, et tous les patients ont le droit de prendre des décisions vitales sans être indûment influencés ni contrôlés par d’autres. Chaque fois qu’une personne parle en faveur d’elle-même pour obtenir plus de renseignements ou pour résoudre un problème, elle effectue un autoplaidoyer.

Le plaidoyer du patient/l’autoplaidoyer encourage les patients à jouer un rôle plus actif dans leurs propres soins. C’est le droit et la responsabilité du patient de s’informer des services qui lui sont accessibles pour ses soins médicaux.

Du fait que le domaine médical est devenu plus complexe et très occupé, les patients ont dû renforcer leurs qualités d’autodéfenseur de leurs propres soins et leur accès aux traitements pour leur propre cas particulier. Les patients doivent connaître leurs droits et être proactifs en ce qui a trait à leurs soins. Dans toutes les situations médicales, les patients doivent recevoir, lire et signer un consentement médical avant toute procédure, tout test ou toute chirurgie. Si, en tant que patient, vous ne comprenez pas ce que vos soins comportent, vous pouvez demander le temps nécessaire pour vous y retrouver. Peu importe le temps qu’il faudra, posez vos questions. Le simple fait de poser des questions et de comprendre parfaitement en quoi vont consister vos soins consiste en un acte d’autoplaidoyer. Le patient se donne plus de pouvoir en devenant son propre défenseur.

Prise de contrôle

Communication
Tout au cours de votre maladie, gardez une trace des questions qui vous viennent à l’esprit. Écrivez-les quelque part, car peut-être vous, votre famille et vos amis voudrez des réponses. Les médecins et infirmières n’ayant généralement qu’un moment limité à vous accorder, posez en priorité les deux ou trois questions les plus importantes de votre liste. Dressez également la liste de tout ce qui vous arrive : les symptômes, les sensations singulières ou tout ce que vous trouverez hors de l’ordinaire. Veillez à ce qu’un membre de votre équipe médicale lise bien toutes vos questions et vos préoccupations, car il ou elle pourrait remarquer quelque chose d’important que vous auriez laissé de côté.

N’hésitez pas à venir à la clinique accompagné d’un membre de votre famille ou d’un ami pour aider à poser vos questions et comprendre et mémoriser les réponses. Il peut également s’avérer utile d’écrire les réponses à vos questions.

Cliquez ici pour télécharger une liste de questions complète à imprimer, qui contient des questions que vous pouvez vouloir poser à votre médecin au moment du diagnostic et avant, pendant et après le traitement.

Participation à vos soins
Ne sous-estimez jamais l’importance de l’attitude. Vous êtes un partenaire dans la réalisation de votre traitement, n’hésitez pas à vous exprimer! Travaillez en étroite collaboration avec votre médecin, posez des questions et étudiez toutes les possibilités. Si vous rencontrez des problèmes avec votre médecin, discutez-en ensemble. En l’absence de solution, demandez à changer de médecin. De nombreuses personnes trouvent également utile de demander à leur médecin s’ils peuvent parler avec ses anciens patients, afin d’obtenir leurs impressions et savoir ce qu’ils ont fait pour mieux supporter le traitement et la maladie.

Choix du médecin
Votre médecin de famille vous adressera à un spécialiste qui est vraisemblablement oncologue médical, hématologue ou oncologue hématologue. Avant d’accepter un traitement par un médecin ou dans une clinique, assurez-vous que vos besoins médicaux et personnels seront satisfaits. Avant d’entamer un traitement, vous désirez peut-être obtenir une deuxième opinion quant au diagnostic et au plan de traitement. Si vous optez pour une deuxième opinion, n’oubliez pas d’amener une copie complète de votre dossier médical (radiographies originales, pathologie, scintigraphies et rapports) au médecin que vous consultez, de préférence avant votre rendez-vous. Il est généralement préférable d’obtenir une copie du dossier et de le fournir vous-même à l’autre médecin. Une deuxième opinion n’est pas adéquate à moins que l’échantillon de tumeur ne soit analysé par un autre pathologiste spécialisé dans les lymphomes. Les médecins recommandent souvent de consulter un oncologue pour avoir une deuxième opinion.

Les essais cliniques pour de nouveaux traitements peuvent être une option qui s’offre à vous; demandez à votre médecin ou infirmière praticienne ce qui peut vous convenir avant de finaliser les options de traitement.

Quels sont mes droits en tant que patient?
Vous sentir à l’aise avec votre équipe de soins et avoir l’esprit tranquille peuvent être les deux plus importantes raisons de demander une deuxième opinion. Vous avez le droit d’obtenir une deuxième opinion. Les médecins interprètent les choses différemment et communiquent également différemment avec leurs patients. Même si vous vous sentez très à l’aise avec votre médecin, mais que votre diagnostic initial ne laisse entrevoir que très peu d’espoir de rétablissement, une deuxième opinion peut être très importante et améliorera peut-être les choses. Les médecins se spécialisent dans divers domaines et même si vous voyez un spécialiste pour votre type de cancer, vous pouvez demander une autre opinion qualifiée pour confirmer que le diagnostic est exact sous tous ses aspects. Une tumeur déclarée inopérable par un chirurgien peut être considérée comme opérable par un autre. Chaque médecin a connu une réussite avec différents traitements ou différentes combinaisons de traitements.

Les opinions médicales additionnelles peuvent proposer des options de traitements différentes. Et avec les nouveaux traitements et les essais cliniques constamment financés et approuvés, vous risquez de trouver un médecin qui vous guidera dans ce domaine.

Si vous désirez plus de soutien ou des renseignements sur les politiques de votre hôpital, vous pouvez communiquer avec le directeur de l’hôpital, le médiateur de l’hôpital, le service de liaison avec les patients ou le service des travailleurs sociaux.