Gilles et Francis

Pour les personnes atteintes d’un lymphome à cellules du manteau, comme Gilles, l’accès à des options de traitement comme la thérapie cellulaire « CAR T-cell » (thérapie par lymphocytes T porteurs de récepteurs antigéniques chimériques) est important et peut même modifier l’évolution de la maladie.

La thérapie CAR T-cell est une thérapie cellulaire prometteuse pour certains sous-types agressifs de lymphome, comme les lymphomes diffus à grandes cellules B et les lymphomes à cellules du manteau. Il s’agit d’une importante thérapie qui donne de l’espoir aux personnes dont les options thérapeutiques sont limitées.

Aujourd’hui, nous vous demandons de soutenir Lymphome Canada en faisant un don pour la recherche. Ces travaux pourraient mener à la découverte de nouveaux traitements, comme la thérapie CAR-T, et donner de l’espoir aux patients atteints d’un lymphome comme Gilles.

L’expérience de Gilles avec le cancer commence en 2017 après l’apparition de symptômes, dont certains sont légers mais aussi inquiétants – des engourdissements dans certaines parties du corps qui finissent par disparaître, une perte de poids que l’on attribue à un mode de vie plus sain, des sueurs nocturnes peu fréquentes et des douleurs au cou et à l’épaule qui, finalement, se soldent par la découverte de quelques masses.

Depuis environ un an, Gilles ressentait des symptômes, mais lui et sa femme les avaient attribués à d’autres causes.

« C’est au moment où j’ai découvert les bosses que j’ai compris que l’état de Gilles était grave et, le lendemain, j’ai pris un rendez-vous pour lui chez le médecin. » [Gilles] – Francis

Après lui avoir fait faire des analyses de sang, le médecin de famille de Gilles le dirige vers un oto-rhino-laryngologiste. Le spécialiste lui palpe le cou, recule d’un pas et lui dit carrément : « Vous avez un cancer ». Il l’envoie alors en oncologie sans autres explications. Gilles et Francis sont stupéfaits.

Dans le centre anticancéreux où l’on dirige Gilles, un oncologue établit, à l’aide d’une biopsie, qu’il est atteint d’un cancer très agressif, un lymphome à cellules du manteau. Ses traitements ne peuvent plus attendre. Il en a besoin immédiatement.

Gilles n’a pas le temps de se renseigner sur le diagnostic ou sur le sous-type de lymphome, pas le temps d’assimiler mentalement la nouvelle pour se préparer au traitement, pas le temps de trouver le soutien dont il a besoin au moment où on lui annonce qu’il lui reste 18 mois à vivre s’il n’est pas traité.

Peu d’options étant disponibles pour traiter le lymphome à cellules de manteau, l’oncologue explique à Gilles et à Francis en quoi consiste le plan thérapeutique.

Ce traitement est offert dans un centre anticancéreux, dont le plus proche se trouve à 220 km de la maison. Le voyage s’avère épuisant pour Gilles. À son arrivée, il est atteint d’une jaunisse et se sent très mal.

Mais l’important pour Gilles est de commencer immédiatement son traitement. On lui administre une chimiothérapie en association avec de l’immunothérapie. Malheureusement, l’immunothérapie provoque une grave réaction. Sa température monte en flèche, sa tension artérielle augmente, son rythme cardiaque devient irrégulier et il a de gros frissons. Le traitement n’est pas chose facile.

Gilles doit interrompre temporairement la thérapie, attendre d’être rétabli avant de la reprendre. Heureusement, les choses se déroulent plus facilement la deuxième fois.

Les effets secondaires sont un aspect malencontreux du traitement. Mais grâce aux recherches sur les nouvelles thérapies ciblées, on entrevoit de pouvoir les réduire.

Il n’y a aucune pause entre ce traitement et le suivant, une greffe autologue de cellules souches.

Là encore, il n’y a pas de centre anticancéreux assez proche pour effectuer l’intervention, et Gilles et Francis doivent donc faire plus de cinq heures d’avion et de voiture pour venir à Toronto.

En avril 2018, on prélève les cellules souches de Gilles. Un processus éreintant. Il a fallu neuf jours de prélèvements continus pour obtenir suffisamment de cellules souches afin de le traiter.

On lui pose ensuite un cathéter de Hickman pour préparer la greffe qui doit avoir lieu à l’hôpital non loin de sa résidence. Malheureusement, un accident se produit lors du changement d’un pansement, qui entraîne une infection. On doit donc retirer le cathéter de Hickman et retarder la greffe jusqu’à son rétablissement avec la prise d’antibiotiques.

Après un autre voyage à Toronto pour réinstaller le cathéter de Hickman, on peut enfin procéder à la greffe de cellules souches en juillet.

Gilles reçoit de la chimiothérapie à haute dose avant une réinjection de cellules souches. Il est très malade. Après la greffe, Gilles perd 45 livres, il a d’importantes lésions buccales, la nourriture a un goût infect et tout sent mauvais.

Gilles entame alors une thérapie d’entretien conçue pour favoriser la réussite d’un traitement primaire et prévenir ainsi une rechute. Heureusement pour lui, tout se passe bien pendant près de deux ans, puis il commence à ressentir de fortes douleurs abdominales. Une tomodensitométrie indique la présence d’une masse de la taille d’une balle de softball. Gilles est complètement abattu. Après sa rémission, il doit recommencer tous les traitements.

« Nous avons eu tellement peur de ne plus avoir d’autres options thérapeutiques à essayer. Notre oncologue nous a offert la thérapie CAR T-cell. Nous avons consulté Internet pour mieux savoir de quoi il s’agissait, et une lueur d’espoir a germé en nous. » – Francis

De là le réel besoin de poursuivre la recherche. Elle permet d’identifier de nouvelles thérapies et des options thérapeutiques qui aideront des personnes comme Gilles lorsque d’autres traitements échoueront. C’est votre soutien généreux qui a permis de faire avancer la recherche. Il nous appartient à tous de veiller à l’avenir des soins de santé pour les patients atteints d’un lymphome. Nous vous encourageons à faire un don dès aujourd’hui pour financer la recherche canadienne sur le lymphome.

Gilles et sa femme Francis restent optimistes au sujet de la thérapie CAR-T-cell et des possibilités qu’elle leur réserve.

Grâce à votre aide, nous pouvons soutenir la recherche sur le lymphome qui permet d’offrir de nouveaux traitements aux Canadiens au moment où ils en ont le plus besoin.

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