Nouvelles

Lymphome Canada défend les droits des patients

By décembre 12, 2013No Comments

Le 2 juillet 2013, une conférence de presse s’est tenue à Montréal pour souligner les inégalités en matière de financement de la bendamustine associée au rituximab (B-R) dans le traitement des Québécois atteints du lymphome non-hodgkinien de type indolent (LNHi).

Les Québécois méritent aussi d’avoir accès aux meilleurs traitements disponibles!

Le 2 juillet 2013, une conférence de presse s’est tenue à Montréal pour souligner les inégalités en matière de financement de la bendamustine associée au rituximab (B-R) dans le traitement des Québécois atteints du lymphome non-hodgkinien de type indolent (LNHi). En réponse à la décision de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) de ne pas financer le B-R au Québec, Lymphome Canada a lancé la campagne Mêmes chances. Récemment approuvé au Canada, ce traitement est, depuis des années, une norme de soins reconnue en Europe et aux États-Unis. Le financement de ce médicament a été approuvé dans toutes les provinces canadiennes, à l’exception du Québec. L’INESSS, un organisme d’évaluation des médicaments au Québec, a refusé de financer ce traitement. Les regroupements québécois et d’autres personnes concernés par le lymphome ont été invités à raconter leur histoire et à plaider en faveur de l’utilisation du B-R pour permettre aux Québécois atteints d’un lymphome de se procurer ces médicaments qui peuvent prolonger la vie et freiner la progression de la maladie.

Grâce au soutien du Dr Pierre Laneuville, de ses 30 collègues spécialisés en hématologie-oncologie et du comité consultatif scientifique de Lymphome Canada ainsi qu’à la création d’une page Facebook à l’intention de la collectivité, Lymphome Canada a réussi à sensibiliser l’opinion publique à ce problème par le biais des médias sociaux, des médias écrits, de la télévision et des organes de presse en ligne.

Malgré tous les efforts de sensibilisation déployés à ce jour, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a jusqu’à présent refusé de revenir sur sa décision et n’a pas répondu aux demandes de Lymphome Canada pour la tenue d’une rencontre. Toutefois, le 31 octobre, sa directrice générale Sue Robson et Tracey-Ann Curtis, directrice régionale du Québec, ont été invitées à rencontrer le porte-parole de l’opposition en matière de santé à Québec, ainsi que l’INESSS, le 18 décembre.

Lymphome Canada estime que les Québécois doivent avoir les mêmes chances que les autres Canadiens dans la lutte contre le cancer. Tout en continuant de promouvoir le financement de ce médicament au Québec, Lymphome Canada a commencé à établir des contacts avec les médecins spécialistes du lymphome de toute la province. Il les encourage à renseigner leurs patients à ce sujet pour qu’ils se joignent à l’organisme, fassent entendre leur voix au ministère de la Santé et exercent des pressions dans l’espoir que les Québécois aient accès à de meilleurs choix thérapeutiques. Ensemble, nous pouvons faire toute la différence dans ce dossier.

admin

About admin